Un petit café avec Danièle Ramel

Un petit café avec Danièle Ramel.
Vous ne connaissez peut-être pas Danièle Ramel mais vous l’avez sûrement croisée un jour alors qu’elle effectuait sa séance de sport ou sa marche quotidienne sur le Front de mer de Port-Vila. En effet, si Danièle est aujourd’hui à la retraite, elle n’en reste pas moins active et très sportive.

Danièle Wakanumune est née à Port-Vila le 29 mai 1949 à l’ancien hôpital des Nouvelles-Hébrides. Elle a commencé sa scolarité à l’école communale. Les bâtiments de cette école situés en plein centre-ville avaient ensuite abrité l’ambassade de France. Elle a obtenu son Certificat d’Etudes à l’Ecole Publique.

Danièle a rapidement trouvé du travail chez Ballande aux Comptoirs Français des Nouvelles-Hébrides. Elle a été recrutée comme planton puis a monté les échelons : caissière principale et enfin comptable. Elle garde un bon souvenir de ces années 60 à Port-Vila. La vie lui semblait alors douce et agréable.

En 1970, elle épouse Jean-Baptiste Ramel. Ensemble ils ont élevé 4 enfants qui vivent aujourd’hui au Vanuatu mais aussi en Nouvelle-Calédonie et en Australie.
Jean-Baptiste a fait des études à Bourail et a travaillé dans l’administration française avant l’Indépendance. Mais il est surtout connu pour avoir été le premier journaliste Ni-Vanuatu. Il a signé des articles durant de nombreuses années dans les journaux suivants : Tam Tam, Le Nabanga et le Vanuatu Weekly. Il est malheureusement décédé en 2017.

En mars 2015, elle se trouve à Nouméa alors que le cyclone Pam frappe terriblement le Vanuatu. Au côté de Elsye et Jean-François Galinié ou encore Sandrine Mainguy et l’artiste Sylvain Lorgnier, elle participe à la création du collectif Aidons le Vanuatu. Ce mouvement collectera des dons pour venir en aide aux sinistrés.

Danièle est fière de ses origines et de sa double nationalité. Elle est Ni-Vanuatu et également française. En effet, son grand-père calédonien avait quitté Maré pour venir s’installer et se marier à Erakor. Elle a grandi en développant un amour sans faille pour ses deux pays : le Vanuatu et la France. Elle aime manier la langue française et celle d’Erakor. Tout comme elle aime jouer à mixer la cuisine française et océanienne.

Danièle est une personne dynamique et haute en couleur. C’est pour cela qu’elle est très appréciée par ceux qui ont la chance de la côtoyer.

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